SAINT-LÉON : son histoire

Son histoire

La découverte de haches préhistoriques témoigne de l’ancienneté de l’occupation du sol. Des monnaies romaines et des plaques de ceinturon barbare ont également été mis au jour. Deux agglomérations bien distinctes, Saint-Léon et Caussidières, formant deux paroisses différentes, sont gouvernées par les mêmes seigneurs et les mêmes consuls. Un fort est construit, sans doute au XIIIe siècle. Devant le fort, un château est probablement détruit lors du passage des Anglais en 1355. Les principaux seigneurs sont les membres de la famille de Gavarret. Arnaud Roger de Gavarret fait bâtir un château. Guillaume de Gavarret, seigneur de Saint-Léon, de Caussidières, de Montgiscard, de Roqueville et de Montesquieu est à la tête du bailliage : il prête serment au roi en 1271. Au XVIIe siècle, la seigneurie est divisée en vingt-quatre parties. Le droit de nommer les consuls appartient successivement à ces différents seigneurs. Pendant les guerres de Religion au XVIe siècle, l’église Saint-Jacques est brûlée en 1579 et démolie trois fois en vingt-sept ans. Le curé de Saint-Léon est nommé par l’archevêque de Toulouse et celui de Caussidières par le chapitre de Pamiers. En 1794, sous la Révolution, Saint-Léon prend le nom de Mont-la-Hize.

L’agriculture repose sur deux productions de base, le blé et le tournesol. Les vignes et l’élevage ont disparu. La population de la commune, proche de Toulouse, augmente très rapidement, et Saint-Léon devient une grande banlieue de la métropole toulousaine.

 

Son patrimoine

L'église Saint-Jacques

L’église Saint-Jacques, brûlée lors des guerres de Religion en 1579, est reconstruite au XVIIe siècle. Typique de la région du Lauragais, elle comporte une nef unique et des chapelles latérales situées entre les piliers qui soutiennent une voûte gothique. Le clocher est entièrement en brique.

L'église de Caussidières

Caussidières a formé une paroisse distincte de celle Saint-Léon. Le village est rattaché au premier évêché de Pamiers, fondé en 1295, puis à celui de Toulouse. Le plan est fréquent dans la région, avec une nef unique et des chapelles latérales.

 

Stèles discoïdale

En Lauragais, une soixantaine de stèles discoïdales subsiste, dont les plus belles séries se trouvent à Saint-Michel de Lanès, à Pexiora et à Baraigne. Celles de Saint-Léon sont mises au jour dans le cimetière médiéval de Notre-Dame de Laval, sur le site d’une église aujourd’hui disparue. Leur usage est funéraire : elles marquent la tombe d’un disparu. Cette stèle est encore d’un seul bloc, mais seul le disque dépasse au-dessus de la surface du sol. Ces stèles datent du XIIIe siècle et sont en grès (d : 40, h : 100).

 

 

Ferme de la Pépinière

XIXe siècle

Brique

Cette ferme est originale par la disposition des ouvertures. A proximité du château de Trévigne se trouve une ferme ruinée anciennement dénommée Le Pastelie qui garde encore les traces de l’ancienne culture du pastel.

 

Monument aux morts

1920

Pierre

Parmi les morts de la Première Guerre mondiale, nombreux sont les paysans pour la commune de Saint-Léon. En 1920, l’arrivée de nombreux Italiens n’arrête pas le déclin démographique mais depuis 1990, la commune est en expansion rapide.